C’était ce weend à Marseille, 3 journées d’exposition dans un parcours d’ateliers portes ouvertes : le P.O.C. 14ème édition.
Pour celles et ceux qui n’ont pas pu se déplacer jusqu’au boulevard Longchamp, voici quelques photos.
Le samedi après midi, environ 160 personnes, dont 11 enfants, sont passées regarder mes tableaux. J’ai pu discuter avec plusieurs d’entre elles.
- J’ai presque pleuré quand une jeune femme a exprimé avec un mot italien « commoventi » l’émotion que j’ai mis dans un de mes dessins sur ma grand mère.
- Je me souviens avoir ri aussi avec plusieurs visiteuses.
- Et j’ai eu une proposition de partage de photo de grimaces pour poursuivre une série que j’ai arrêté faute de modèles.
Une après midi tout ce qu’il y a de plus riche.
J’ai moi même pu visiter quelques expos en rentrant, dont deux m’ont vraiment marquée. L’exposition de Benoît Guillaume qui revenait du Japon avec de magnifiques croquis et peintures. Il a un geste sûr où l’on sent une grande liberté. C’est assez impressionnant, mais cela fait tellement plaisir à l’œil que l’on se sent heureuse bêtement
Et puis l’exposition de gravures dans le petit lieu sud americain de la rue consolat la casa colorada. De belles images simples et efficaces, trés agréable aussi l’ambiance du lieu.
Le dimanche a été encore plus dense en visites, j’en ai noté 206, dont 19 enfants, je ne compte bien sûr que les gens qui se sont arrêtés devant les tableaux, pas les clients du salon de thé qui avaient trop hâte de se déchausser pour entrer dans mon espace.
De très chouettes échanges encore :
- On m’a recommandé l’exposition de Fabienne Verdier à Aix, et je vais y aller.
- On m’a parlé de l’artiste autrichienne Maria Lassing et je vais creuser mais les premières images que j’ai trouvé me donnent envie d’en savoir plus.
- On m’a parlé du rapport corps paysage dans la peinture de Berthe Morisot, qu’il faut que je regarde de plus près.
- Et après avoir douté, tout le samedi sur la ressemblance avec les modèles d’une de mes aquarelles j’ai fini par voir arriver dimanche, la personne dont le visage s’est éclairé en les découvrant. Me voilà rassurée, la ressemblance est là.
Pendant la pause j’ai pu rendre vite, à Sébastien Mariat qui exposait des paysages marseillais qui rendaient sensible la beauté de la ville : faite de lumière dorée coté front de mer, et ombre fantomatique coté Noailles et alentours. Il invitait aussi les gens à une ballade croquée en portant attention sur les détails de nos rues, fenêtres, fissures ou échafaudages.
Le soir, j’ai quitté mon expo trop tard et la ruche que je voulais visiter était déjà fermée.